Un
peu plus tard, il nous a montré son hangar où nous avons pu
découvrir son matériel et ses semences. Celui-ci nous a parlé des
circuits commerciaux utilisés, nous avons pu faire un lien avec la
logistique, notre formation professionnelle. Ensuite, il nous a parlé
de sa reconversion dans l’agriculture biologique qui selon lui est
plus respectueuse de la nature. En 2015, toutes ses cultures
bénéficieront du label AB à l'exception de la vigne.
Peu
de temps après, il nous a montré les déchets verts en provenance
des déchetteries qui après être revalorisés, lui servent
d’engrais. Grâce à un processus de fermentation, les branches et
autres déchets verts sont transformés en compost. L’agriculteur
nous a proposé de mettre nos mains à l’intérieur du compost. Au
début notre classe trouvait cela répugnant jusqu'à ce qu’un
courageux plonge sa main dedans, le reste du groupe a suivi comme des
moutons de Panurge.
Puis
nous nous sommes rendus au potager où Monsieur Moulin nous a
présenté avec plaisir les variétés qu’il cultivait :
betteraves, salades, choux, navets et carottes. Nous avons pu
savourer une carotte biologique, nous avons tous constaté qu'elle
était bien plus savoureuse qu'une carotte ordinaire.
Après
cela, nous sommes allés dans la cave de Monsieur Moulin et il nous
a présenté ses vins : le Pompon rouge
et le Médrium. Le
viticulteur, nous a aimablement fait goûter le Pomponnet, un jus de
raisin ni trop acide, ni trop sucré.
Vers
midi, on a fait un pique nique champêtre suivi d’une petite
promenade digestive. Certains d'entre nous ont reconnu les
différentes essences de ce coin de nature comme le chêne vert, le
laurier sauce, le genévrier, le thym et le romarin.
Enfin,
nous sommes revenus à la ferme pour voir l’attelage des chevaux :
Prince et Carignan. Nous les avons suivis jusqu'à un champs voisin
et nous avons pu admirer le travail de la terre avec la charrue et
écouter le doux bruit de la terre qui verse après son passage.
Puis
nous nous sommes rendus dans les vignes. Là, Monsieur Moulin nous a
fait une leçon sur la taille des sarments et nous a expliqué
comment il procédait à la sélection des vignes. Son prochain défi
est de revaloriser le cépage Aramon, très courant dans la région
jusque dans les années 50 mais en voie de disparition actuellement.
La
journée s'est ainsi achevée, le vent et le froid nous piquaient le
visage. Nous avons pris un grand bol d'air pur.
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